Investissement locatif ou Investissement SCPI ?
Le secteur de l’immobilier est un secteur qui a connu des hauts et des bas ayant même provoqué des crises, mais il reste quand même un secteur phare pour tout type d’investisseur désirant faire fructifier son argent et par la même occasion, augmenter son patrimoine. C’est dans ce sens que deux types de placements actuellement très en vogue ont vu le jour : l’investissement immobilier locatif et l’investissement SCPI. Il est nécessaire de décomposer chacun d’eux pour en découvrir les dessous.
L’investissement SCPI ou Société Civile de Placement immobilier
Sous l’égide de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), les SCPI existent pour que les Français puissent placer leur argent dans des biens immobiliers sans avoir à se compliquer de trouver eux-mêmes les biens en question. Leur fonctionnement est très simple et facile à comprendre et les différents types d’investissements que l’on peut y faire permettront aux particuliers qui veulent y mettre leur argent d’obtenir des rendements plutôt bons.
Pour faire simple, les SCPI fonctionnent comme un fonds d’investissement alimenté par le particulier selon ses capacités. Elles vont utiliser ce capital dans l’acquisition de biens immobiliers dont elles prendront la gestion afin de les mettre sur le marché de la location. Ce qu’il faut comprendre donc, c’est que le contribuable n’aura juste qu’à verser les fonds nécessaires et il percevra après des loyers que la SCPI se chargera de distribuer.
Afin de mener à bien cette mission de société de placement, la SCPI peut se constituer sous deux formes distinguées par la variation ou non du capital. En effet, il y a les SCPI à capital fixe dont le capital sera augmenté coup sur coup jusqu’à atteindre le plafond préalablement défini par leurs statuts. En cas de retrait donc d’un actionnaire, ses parts seront mises en vente afin d’éviter tout changement au niveau du capital.
En outre, il y a aussi les SCPI à capital variable qui optent pour l’émission à tout moment de parts à acquérir ou par le rachat de celles-ci dans le cas où un associé se déciderait de se retirer. Évidemment, ces émissions sont régies par la loi.
Pour investir dans une SCPI et espérer récolter les 3 à 5 % de rendement potentiel, il y a des méthodes à suivre. Tout d’abord, il y a la plus facile à comprendre et la plus courante : la pleine propriété. Il s’agit tout simplement d’injecter du capital afin d’obtenir des parts de la SCPI, aussi simple que cela. Ces parts génèreront ensuite des dividendes venant des loyers des parcs immobiliers et la SCPI se chargera de les redistribuer aux associés après.
La deuxième méthode consiste au démembrement dont le principe se base sur la séparation des deux droits qui constituent une pleine propriété : l’usufruit et la nue-propriété. Pendant une période déterminée donc, si la personne a choisi le démembrement, elle aura le choix entre investir en Nue-propriété et/ou en usufruit selon ses besoins. Mais le but reste le même, toucher des bénéfices.
L’investissement locatif
Un autre produit d’investissement à considérer aussi : l’investissement immobilier locatif. Toujours dans le même registre du placement immobilier, il est question ici d’un acte plutôt personnel auquel n’intervient aucun fonds. En effet, il n’est pas question de passer par un intermédiaire qui se chargera de placer l’argent, mais le particulier se chargera lui-même de trouver sa perle rare.
Ainsi, par définition, l’investissement immobilier locatif est l’acte par lequel un logement est acquis puis mis sur le marché pour location. Non seulement l’investisseur se constitue un patrimoine palpable et bien réel, mais les loyers perçus constituent aussi des revenus qu’il touchera régulièrement. Et après observation, cette forme est la plus courante entre SCPI et simple investissement locatif.
Déjà, cela s’explique par le fait que les Français préfèrent se fier à quelque chose qu’ils peuvent réellement voir et surtout, c’est une pratique qui a existé bien avant les SCPI. Mais grâce à des dispositions que l’État appelle les « niches fiscales », ce genre d’investissement peut s’avérer très avantageux en ce qui concerne la fiscalité suivant certaines conditions bien sûr.
Se lancer dans un investissement locatif est accessible à tous et surtout, il y a du choix entre les biens immobiliers dans lesquels investir. Que ce soit un appartement, un pavillon, un local commercial, un parking, une cave ou un immeuble tout entier, tous ces biens cités peuvent rapporter gros à condition de bien faire les études préalables. Évidemment, ce type d’investissement peut se pratiquer à différents niveaux, mais habituellement, les Français empruntent dans les établissements financiers pour pouvoir se lancer dans un investissement locatif.
Souscrire à un prêt immobilier n’est pas seulement fait pour acheter une maison où son propriétaire va habiter. Ce prêt peut aussi servir à acquérir un bien qui pourra être loué. Les loyers perçus pourront ensuite être utilisés pour rembourser l’emprunt. Mais avant de se lancer dans cette aventure, il est préférable de ne pas se précipiter, car contrairement aux SCPI qui disposent d’experts en investissement, le simple particulier, à moins qu’il ait l’œil, risque beaucoup plus s’il n’évalue pas correctement la potentialité de son bien. Mais heureusement, il existe des experts pour ce genre de tâche auxquels il est possible de faire appel, moyennant des frais bien sûr, pour trouver où et comment investir son argent et pouvoir rembourser son prêt.
Il y a donc deux possibilités qui s’offrent aux lecteurs, la SCPI, un investissement plutôt indirect qui se base sur l’alimentation en capital d’une société de placement et les gains pour ce genre de placement sont à peu près sûrs. En outre, il y a les investissements immobiliers locatifs dont les gains peuvent grimper à condition d’avoir bien choisi le bien acquis. Mais que ce soit l’un ou l’autre, ces moyens d’investissement sont souvent financés par des emprunts et peuvent présenter des avantages par rapport à la politique de défiscalisation de l’État qui consiste à faire payer moins d’impôt au contribuable.