Sommaire :
Comme l’année dernière, le prix de l’immobilier poursuit sa tendance haussière dans les grandes capitales de l’Europe. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, c’est toujours le bon moment pour investir dans l’immobilier résidentiel dans les pays de la zone euro où les taux d’intérêt des crédits immobiliers sont faibles.
Le prix de l’immobilier
Une augmentation de 20% dans la plupart des capitales européennes
La Chine n’est pas le seul pays concerné par l’augmentation des prix immobiliers, car il y a aussi eu un rebondissement de 20 % dans la plupart des capitales européennes. Les prix de l’immobilier y progressent d’ailleurs plus rapidement par rapport à la tendance haussière de l’année dernière.
En effet, une forte hausse des prix immobiliers a été constatée à Amsterdam (20,9 %) où le prix moyen du m² a dépassé les 3 600 €. C’est aussi le cas de Dublin, la capitale de la République d’Irlande où le prix du mètre carré se rapproche de 3 000 €. Grâce à la stabilité de l’économie et la faiblesse de l’offre, le marché immobilier irlandais est en pleine forme. C’est pourquoi les prix ont progressé de 12,3 % dans ce pays.
La Ville lumière se classe aussi parmi les capitales les plus chères de l’Europe. En effet, le prix de l’immobilier a explosé à Paris (+7 500 €/m²), soit une hausse de 8,3 %. Cette flambée des prix dans la capitale de la France s’explique par le Brexit et l’élection d’Emmanuel Macron. Aussi, le prix a progressé de 6,5 % et les loyers ont bondi de 120 % depuis 2004 à Berlin (+3 200 €/m²).
Par ailleurs, le prix de l’immobilier augmente dans les capitales européennes telles que Bruxelles (4,3 %), Francfort (2,9 %), Londres (2,3 %), Lisbonne (+3 600 €/m²), Luxembourg (+ 5 700 €/m²) sauf à Stockholm en Suède et à Prague en République tchèque.
Les taux d’intérêt sont toujours bas
Malgré la flambée des prix de l’immobilier dans les grandes capitales de l’Europe, le climat reste favorable à l’immobilier résidentiel. Selon l’étude publiée par ERA, le niveau historiquement bas des taux d’emprunt y est pour quelque chose.
Bien entendu, il faut retenir que le taux d’intérêt d’un crédit immobilier varie d’un pays à un autre. Par exemple, en Bulgarie, ce taux est de 4,1 % sur une durée de 20 à 25 ans contre 1,2 % en Turquie sur 10 ans. En France, le taux d’intérêt légal est fixé à 3,60 % (contre 4,16 % en 2017) pour les particuliers et 0,88 % (contre 0,90 % en 2017) pour les professionnels du 1er juillet au 31 décembre 2018. Dans tous les cas, les organismes prêteurs proposent des taux d’intérêt alléchants (0,90 % sur 10 ans, 1,09 % sur 15 ans, 1,50 sur 20 ans) à leurs clients les plus précieux afin de les fidéliser.
En tout cas, il est possible de se lancer dans l’investissement locatif ou d’acheter une résidence principale dans l’une des capitales européennes sans apport. Pour cela, il convient de déposer plusieurs demandes de prêt immobilier auprès de différents établissements de crédit. Si la capacité d’endettement de l’emprunter reste élevée, normalement l’organisme prêteur devra accorder le crédit immobilier à son client.